Pendant plus de quatre décennies, le Pr Robert Broughton mène des recherches sur les problèmes liés au sol et à l’eau et sur l’amélioration des terres dans plusieurs pays. Son travail permet d’augmenter la production et la capacité alimentaires dans le secteur de l’irrigation et du drainage au Québec, en plus d’améliorer les systèmes municipaux de distribution d’eau et les installations récréatives de la province. Le Centre d’étude sur le drainage et l’Institut de recherche Brace fusionnent pour former le Centre Brace de gestion des ressources hydriques. La nouvelle École d’environnement interfacultaire de McGill cherche à dépasser le cloisonnement des disciplines dans l’ensemble de l’Université et à faire adopter aux étudiants une perspective interdisciplinaire complète et stratégique en ce qui concerne l’environnement.
L’établissement de l’École d’environnement de McGill
L’École d’environnement de McGill est créée en 1998 dans le cadre d’une initiative commune de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement, de la Faculté des arts et de la Faculté des sciences. La nouvelle École cherche à dépasser le cloisonnement des disciplines dans l’ensemble de l’Université et à faire adopter aux étudiants une perspective interdisciplinaire complète et stratégique en ce qui concerne l’environnement.
Pour un complément d’information, veuillez consulter l’École de l’environnement Bieler.
Le Centre Brace de gestion des ressources hydriques
En 1999, le Centre d’étude sur le drainage est regroupé avec l’Institut de recherche Brace pour former le Centre Brace de gestion des ressources hydriques, un centre de recherche interdisciplinaire englobant plusieurs facultés qui fournit de l’expertise sur les aspects techniques, sociaux, économiques, juridiques et environnementaux de la gestion de l’eau au Canada et ailleurs.
Les chercheurs du Centre Brace ont travaillé sur des projets de conservation des eaux et d’irrigation en Égypte, dans les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale, dans les Caraïbes et en Afrique. Plus près de chez nous, ils ont collaboré avec les producteurs agricoles du Québec et les gouvernements du Québec, de New York et du Vermont afin de protéger la santé du lac Champlain, ainsi qu’avec les producteurs du sud de l’Ontario pour adapter les plans d’utilisation de l’eau aux changements climatiques. De nos jours, les chercheurs entreprennent une vaste gamme de travaux qui comprennent l’extraction des nanoplastiques des eaux usées et l’utilisation des eaux usées municipales comme prédicteur potentiel de futures éclosions de COVID-19 en milieu urbain.
Renforcer la capacité agricole au Québec
Au début des années 1960, le professeur en génie agricole Robert Broughton, Ph. D. 1972, entame des recherches sur les problèmes liés au sol et à l’eau et sur l’amélioration des terres – il effectue des essais sur le terrain et conçoit et met sur pied des projets d’irrigation et de drainage dans plusieurs pays.
La collaboration du Pr Broughton avec des collègues, des étudiants, des agriculteurs, des chercheurs et des représentants des gouvernements et de l’industrie pour accroître la productivité des terres cultivées du Québec mérite d’être soulignée.
Dans les années 1960, seulement environ trois pour cent des terres au Québec sont cultivables. La population et les besoins alimentaires de la province dépassent la production des fermes québécoises. La gestion de l’eau d’au-delà de la moitié des terres les plus fertiles du Québec doit être améliorée – soit par un meilleur drainage, soit par une meilleure irrigation – afin de maximiser la productivité et le rendement.
Pendant plus de quatre décennies, le travail du Pr Broughton révolutionne le drainage du sol au Québec en augmentant la production et la capacité alimentaires dans le secteur de l’irrigation et du drainage. Il réussit aussi à améliorer les systèmes municipaux de distribution d’eau et les installations récréatives de la province, y compris les terrains de sport et de golf.
Aujourd’hui, le Centre Brace de gestion des ressources hydriques poursuit sa mission de protéger les ressources hydriques limitées de la planète.
Moment marquant
- 1998 : Grâce au généreux soutien de la Fondation Macdonald Stewart, la Faculté envoie des générateurs aux fermes laitières de la province pour qu’elles poursuivent leurs activités durant la crise du verglas de 1998.