1961-1971

Le Collège se développe

La vision de John Moxley d’un plan d’amélioration des troupeaux laitiers devient réalité en 1966 grâce au lancement du Programme d’analyse des troupeaux laitiers. Un demi-siècle plus tard, en partenariat avec l’Université, Lactanet Canada donne des conseils partout dans le monde sur de nombreux aspects de la production laitière, tels que les analyses factorielles, l’estimation des quotas et l’alimentation, le confort et le bien-être des vaches.

 

Le Musée d’entomologie Lyman

Le Musée d’entomologie Lyman, fondé en 1914 grâce à un legs de l’éminent lépidoptériste Henry Herbert Lyman (1854-1914), sera transféré du Musée Redpath au Collège Macdonald et fusionné avec la collection d’insectes du Département d’entomologie. La collection de Lyman, qui compte 20 000 papillons, dont des papillons nocturnes, constitue le noyau du catalogue du Musée. De nos jours, ce dernier comprend presque trois millions de spécimens d’insectes, ce qui le place au deuxième rang au Canada et en fait l’un des plus importants en Amérique du Nord. Le Musée abrite l’un des plus riches assortiments de sauterelles et de criquets au monde.

Pour en savoir plus : https://www.mcgill.ca/historicalcollections/departmental/lyman

 

Le Programme d’analyse des troupeaux laitiers

John Moxley dans le laboratoire de nutrition

Quand le Pr John Moxley, B. Sc. (Agr.) 1947, M. Sc. 1952, crée en 1966 le Programme d’analyse des troupeaux laitiers, qui deviendra plus tard Valacta, il est loin de se douter de l’énorme succès qu’obtiendra cette initiative.

En 1950, 40 % des fermes laitières canadiennes sont situées au Québec, mais la production de lait y est faible et la participation au contrôle laitier plus basse qu’ailleurs au Canada et aux États-Unis. En observant la configuration d’un plan informatisé d’amélioration des troupeaux laitiers, le PMoxley comprend qu’un tel système serait très avantageux pour les producteurs laitiers du Québec. C’est ainsi qu’est créé le Programme d’analyse des troupeaux laitiers, dont le succès ne se démentira jamais. En un an, au-delà de 300 fermes laitières profitent de ce service et, en dix ans, la production de plus de 200 000 troupeaux du Québec, de l’Ontario et des Maritimes est analysée.

Au fil des ans, la synergie entre Valacta et le Département des sciences animales entraîne non seulement une certaine collaboration entre les chercheurs, mais donne également lieu à la mise au point d’outils de gestion pour les producteurs et les conseillers ainsi qu’à la participation à des activités d’enseignement et à des missions à l’étranger. En 2019, Valacta s’associe à CanWest DHI et au Réseau laitier canadien pour former Lactanet Canada, qui regroupe des organisations phares en amélioration des troupeaux laitiers responsables de contrôle laitier, d’évaluations génétiques et de transfert de connaissances au Canada.

De nos jours, les fermes laitières canadiennes représentent une industrie de 2,7 milliards de dollars, produisant plus de 3,3 milliards de litres de lait chaque année, dont 37 % au Québec. Ce qui a commencé par des analyses rudimentaires d’échantillons de lait dans le sous-sol d’un bâtiment du campus Macdonald fournit aujourd’hui des conseils d’experts sur de nombreux aspects de la production laitière tels que les analyses factorielles, l’estimation des quotas, la nutrition, la transition entre le tarissement et une nouvelle lactation, et le confort et le bien-être des vaches au Canada et dans le monde entier.

De nos jours, cette utilisation de l’informatique peut paraître évidente pour la génération « connectée », mais au début des années 1960, elle est pratiquement inconnue. C’est le Pr Moxley qui en voit le potentiel, et les répercussions de sa vision seront sans doute parmi les plus importantes pour une industrie qui se classe aujourd’hui au troisième rang dans le secteur agricole canadien et qui exporte plus de 100 millions de dollars en matériel génétique laitier tous les ans. Tous ces progrès n’auraient pu se faire aussi efficacement sans l’introduction du contrôle laitier.

L’Observatoire radar J. S. Marshall

L’Observatoire radar J. S. Marshall ouvre ses portes en 1969 à l’entrée de l’Arboretum Morgan. Cette installation de recherche est gérée par le Département de sciences atmosphériques et océaniques de McGill et fait partie du Réseau canadien de radars météorologiques jusqu’en 2018.

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