1960-1979

Une période ponctuée de changements

Étudiants de l’École d’architecture (1975). Photo : album des finissants de McGill, 1975

1961

L’Institut de recherche Brace est créé grâce à un legs du major James Henry Brace. Situé sur le campus Macdonald, l’institut réalise des travaux de recherche sur le dessalement et sur les moyens d’acheminer de grandes quantités d’eau vers les terres arides pour la production alimentaire et l’aménagement rural.

Le Département de génie des mines est rebaptisé Département de génie des mines et de géophysique appliquée.

L. C. Lu devient la première femme à obtenir un diplôme d’études supérieures en génie chimique.

1964

Une mezzanine est ajoutée au laboratoire de génie civil du Pavillon de génie Macdonald, ce qui permet la construction d’un laboratoire réservé au génie sanitaire. Il s’agit du prédécesseur du laboratoire de génie de l’environnement.

1967

Le diplômé mcgillois Robert Shaw est généralement reconnu comme l’homme qui a concrétisé la vision du maire Jean Drapeau à l’égard d’Expo 67, l’exposition universelle tenue à Montréal.

1968

Comportant quatre nouveaux étages construits l’année précédente, le Pavillon de génie McConnell est officiellement rouvert. Pour inaugurer le nouveau centre informatique, le mot « OPEN » est écrit sur un téléimprimeur relié à l’ordinateur installé au quatrième étage.

 

1969 

En raison de l’ouverture des établissements d’enseignement postsecondaire au Québec, appelés collèges d’enseignement général et professionnel ou cégeps, l’ensemble des programmes de la faculté doivent être remaniés. Deux années de formation préuniversitaire ou trois années de formation professionnelle gratuites étant offertes par les cégeps, les besoins des nouveaux étudiants québécois changent beaucoup. 

L’École d’informatique, qui décerne des diplômes d’études supérieures, est créée. Elle passe aux mains de la Faculté des sciences en 1997.  

Les étudiants de premier cycle obtiennent le droit d’être représentés lors de réunions de la faculté. Outre le président et le directeur du Comité pédagogique (aujourd’hui connu sous le nom de Comité académique) de l’Association des étudiants de premier cycle en génie, chaque unité académique peut désigner un représentant. En 1970, les étudiants aux cycles supérieurs obtiennent également le droit d’être représentés.

 

1970 

 

Arpentage d’une maison à Ixtapa-Zihuatanejo, au Mexique (1995-1996). Photo : © Groupe de conception de logements à coûts minimaux. 

Le diplômé mcgillois et professeur Alvaro Ortega met en place le Programme de conception de logements à coûts minimaux qui vise à étudier les conditions de logement dans les pays en développement et à faire de la recherche à cet égard. Le programme est soutenu par la Société canadienne d’hypothèques et de logement. 

 

1973 

L’École d’urbanisme engage la toute première professeure de la faculté, Jeanne Wolfe, M.A. 1961. Une décennie s’écoulera avant que la faculté recrute une deuxième femme : Sue Whitesides en informatique. Ces pionnières seront suivies dans les années 1990 par Annmarie Adams, B.A. 1981, en architecture, Laurie Hendren en informatique, Jana Simandl, B. Ing. 1982, en génie chimique, Ghyslaine McClure en génie civil et Hannah Michalska en génie électrique. 

 

1974 

Pour la première fois, le Département de génie chimique décerne un doctorat à une femme : Thi Huong Nguyen-Doan, M. Ing. 1970. 

 

1975 

Judy Pharo est engagée à titre de conseillère pédagogique, poste nouvellement créé au sein du bureau du doyen. Elle deviendra par la suite directrice adjointe du Centre des étudiants en génie de McGill lors de sa création en 2007. 

 

Étudiants en génie travaillant sur une voiture (1975). Photo : album des finissants de McGill, 1975.

1978 

L’option génie informatique [B. Ing. (électricité)] est maintenant proposée. De plus, une mineure en informatique est instaurée, même si aucun programme de premier cycle n’est encore consacré à l’informatique. 

Jules Stachiewicz, professeur de génie mécanique de 1950 à 1976 et directeur du département de 1972 à 1976, année de son décès, reçoit à titre posthume la première médaille canadienne du transfert thermique. Renommée plus tard en son honneur, la médaille Jules-Stachiewicz est remise en alternance par la Société canadienne de génie chimique et la Société canadienne de génie mécanique en reconnaissance des réalisations exceptionnelles d’une personne travaillant au Canada dans le domaine du transfert thermique.

Pavillon Macdonald-Harrington. Photo : archives de la Faculté de génie. 

Le Pavillon de chimie et des mines Macdonald est rebaptisé Pavillon Macdonald-Harrington en l’honneur de Bernard James Harrington, qui y a enseigné la chimie de 1847 à 1907. M. Harrington avait participé à la planification de la structure originale en compagnie de sir William Macdonald, donateur du bâtiment.